Graphiste indépendant établi à Nantes dans les années 30, Jorj Morin pratique la gravure et la peinture en parallèle avec le dessin publicitaire. Il opte pour l’abstraction au tournant des années 50. A partir des années 60 il réalise des mosaïques pour la décoration monumentale mais aussi pour la sculpture, sous forme de stèles. Il met au point un système original de gravures à projeter, les microphanies. Sa rencontre avec les lissiers Plasse Le Caisne puis Daquin l’oriente vers la tapisserie.
Une première rétrospective lui sera consacrée en 1975 au musée des Beaux-arts de Nantes, pour l’œuvre gravé, la peinture et le dessin. En 1992, le musée Jean-Lurçat d’Angers, organise une deuxième rétrospective, principalement pour les tapisseries et les mosaïques.
Au cours de sa vie Jorj Morin aura ouvert de nombreux ateliers et parcouru un itinéraire très personnel. Son œuvre abondante est multiforme et cependant très cohérente.
Jorj Morin à La Possonnière en 1981. Photo Jean Branchet