Cinq ans après la grande exposition d’Art Sacré de 1947, Jorj Morin est sollicité pour la création de trois grandes tapisseries destinées au chœur de l’église du Grand Auverné (44). Ces trois tapisseries constituent le début d’une profonde coopération avec les ateliers de Haute Lisse de Jean Plasse Le Caisne, avec lequel Jorj Morin réalisera sept autres tapisseries jusqu’en 1965.
En 1968, Morin entre à la galerie La Demeure, à Paris, galerie réputée pour son action en faveur de la tapisserie. Sa directrice, Denise Majorel, lui fait connaître Pierre Daquin à la tête des ateliers de Saint-Cyr. De ces ateliers, puis de ceux de l’École Régionale des Beaux-arts d’Angers dirigés par Pierre Cartron, sortiront plusieurs dizaines de tapisseries d’après les cartons de Jorj Morin. Enfin, la lissière Édith Morin, fille de Jorj Morin, tissera treize tapisseries dont les dernières, MATIN FRAGILE, et NAISSANCE DU JOUR traduisent la recherche d’une nouvelle lumière, diaphane, comme celle qui s’exprime dans les lavis des aquarelles.
Une rétrospective de cette œuvre s’est tenue en 1991 au Musée Jean Lurçat d’Angers.


NAISSANCE DU JOUR, 1982, 175x240cm, Édith Morin lissière.