Plus tard, Jorj Morin sera mis en relation avec le lissier Pierre Daquin, à la tête de l’atelier Saint Cyr, par l’intermédiaire de Denise Majorel, de la galerie La Demeure à Paris. Parlant d’une exposition des œuvres de ce lissier, le critique d’art Frank Elgar écrit dans le journal Carrefour en 1972 :
« Afin d’éviter les temps morts et de faire vibrer les surfaces colorées, c’est avec une extrême habileté qu’il use alternativement des gros et des petits points, des aplats et des reliefs, des trames fines ou en cordes de chanvre. Ainsi les thèmes proposés par les peintres deviennent des compositions très vivantes. Je songe particulièrement aux tapisseries de Gleb, Guansé, Ubac, June Wayne, à celle aussi de Jorj Morin (CÔTE SAUVAGE), un chef-d’œuvre de grâce et de subtilité dans la plus grande sobriété.  »


LA CÔTE SAUVAGE, 1971, tapisserie 140x200cm, Lissier P. Daquin.